Paradoxe d'Einstein-Podolsky-Rosen et imagerie fantôme

8 Février 2016

Séverine Denis, doctorante en optique, donnera une conférence d'environ 45 minutes sur le paradoxe d'Einstein-Podolsky-Rosen.

Portrait d'Albert Einstein
Doris Ulmann
Domaine public

De sa curiosité envers ce qu’il perçoit, et afin de maitriser son environnement, l’homme a su fabriquer des outils, concevoir des théorèmes, élaborer des théories. Au XXe siècle, l’homme est ainsi capable de prévoir, à son échelle, le comportement de la lumière et de la matière : la physique classique est là. Mais les technologies évoluent, et portant un regard sur les phénomènes microscopiques, il se rend compte que les particules n’agissent pas comme elles le devraient. Chaque particule semble agir comme bon lui semble, comme au hasard. Il est cependant possible de déterminer comment une particule pourrait agir, quelle est la probabilité pour qu’elle agisse d’une certaine façon. Mais si on ne mesure pas son comportement, l’état de cette particule est une superposition de tous les comportements qu’elle pourrait avoir (le chat de Schrödinger est à la fois mort et vivant).

Cet indéterminisme est l’un des concepts de base de la théorie quantique. Dans les années 1930, Albert Einstein, Boris Podolsky, et Nathan Rosen mettent à rude épreuve la théorie quantique. En effet, la mise en évidence de particules jumelles qui, d’après l’indéterminisme, sont capables de partager instantanément l’état mesuré, fait tiquer le père fondateur de la relativité. Cela signifierait qu’une information soit capable de se propager plus rapidement que la vitesse de la lumière, qu’il définit comme une vitesse maximale. Cette contradiction est connue sous le nom de paradoxe d'Einstein-Podolsky-Rosen (EPR). La présentation traitera du paradoxe EPR et des diverses utilisations des particules jumelles.

Cette conférence se déroule dans le cadre des « Lundis de la jeune recherche » organisés par l'Université ouverte.

Horaires

Entre 17 h et 18 h 30.

Tags 

En lien avec cet évènement...