Emmanuel Garnier
Stéphane Lizotte

« Trajectoires de résilience des sociétés aux catastrophes naturelles » : un réseau de recherche d’ampleur internationale dirigé par le Pr. Emmanuel Garnier du laboratoire Chrono-Environnement

Le nouveau réseau de recherche international s’intitule Trajectoires de résilience des sociétés aux catastrophes naturelles (Recovery trajectories of societies to natural disasters, RISCDIS). Il a pour objectif de renforcer les capacités d’intervention des sociétés face aux risques naturels et anthropiques dans un contexte où la gravité et la fréquence des événements météorologiques extrêmes, comme des inondations et des vagues de chaleurs ou de froid, sont accentués en raison des changements climatiques.

Rattaché au Centre national de la recherche scientifique, le réseau est dirigé par le professeur Emmanuel Garnier, de l’université de Franche-Comté et de l’UMR CNRS Chrono-Environnement, en France.

Notre réseau rassemble des spécialistes du Canada, des États-Unis, du Japon et de la France. Sa mission est de mettre en commun nos connaissances et l’expertise de chacun afin d’avoir une meilleure évaluation des risques de catastrophes et des stratégies les plus efficientes pour y répondre, explique le professeur Emmanuel Garnier.

En plus des processus menant à des aléas naturels, les chercheuses et les chercheurs du RISCDIS vont se pencher sur les trajectoires catastrophiques dans leur dimension temporelle et sur le renforcement de la gouvernance des risques. « La réduction des risques de tout type de catastrophe est un enjeu mondial qui nécessite des stratégies locales, nationales et internationales. Les travaux qui découleront du projet RISCDIS permettront d’apporter un nouvel éclairage pour favoriser la coopération et la participation des actrices et des acteurs politiques, scientifiques, économiques et de la société civile », indique le titulaire de la Chaire de recherche du Canada en géologie marine et directeur de l’Institut des sciences de la mer de Rimouski, Guillaume St-Onge.  

Les travaux du projet RISCDIS vont se poursuivre jusqu’en 2027. Le réseau rassemble plusieurs institutions, dont l’ISMER-UQAR, l’Université Harvard, le MIT (Massachusetts Institute of Technology), l’université de Franche-Comté, l’Université de Bourgogne Franche-Comté, les UMR CNRS Chrono-Environnement, ThéMA, EDYTEM (Université Savoie Mont Blanc), l’Université de Kyoto et l’Université du Tōhoku. Le Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies soutient également la participation des chercheurs québécois dans ce nouveau réseau.

 

Le site internet du projet IRN RISCDIS a été mis en ligne par le CNRS .

 

Vous pouvez le consulter : https://irn-riscdis.cnrs.fr.

 

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