Être homme, père et médecin généraliste en 2016
20 Juin 2017
Pauline Lhosmot soutiendra une thèse en médecine générale intitulée « Être homme, père et médecin généraliste en 2016 ».
Les bouleversements sociaux de ces 50 dernières années ont modifié la place du père dans la famille et celle du médecin dans la société.
L'objectif de cette analyse est de décrire le vécu et le ressenti des hommes qui concilient le rôle de père et celui de médecin généraliste, en fonction de leur âge et leur type d'exercice, et d'en analyser les conséquances sur la pratique de demain, à partir de 10 entretiens semi-dirigés de médecins généralistes.
Être père et médecin ne s'appréhende pas de la même manière aujourd'hui qu'hier. Lors de leurs premières années d'exercice, les médecins qui ont aujourd'hui plus de 50 ans ne bénéficiaient pas de système de garde et exerçaient souvent seuls. Ils étaient très disponibles pour leurs patients. Vivant près de leur lieu de travail, certains pouvaient néanmoins profiter de leurs jeunes enfants lors de leurs pauses. La présence de leur conjointe était souvent décrite comme un réel support pour eux.
L'entrée des femmes dans le monde du travail semble avoir eu une double conséquence sur la pratique des hommes médecins généralistes. D'une part, leurs conjointes sont souvent moins disponibles. Ils essaient donc d'être plus présents pour leurs enfant, pour un meilleur équilibre familial au quotidien. D'autre part, la féminisation de la profession médicale modifie la manière d'exercer. L'apparition de temps partiels en médecine libérale est une nouveauté qui intéresse aussi bien les hommes que les femmes. Les jeunes médecins semblent vouloir concilier au mieux vie privée et vie professionnelle.
L'avenir de la médecine semble se dessiner à travers la création de maisons de santé, qui favorisent l'exercice pluridisciplinaire tout en offrant une certaine liberté pour l'épanouissment familial.
Horaires
16 h 30