Diversifier son parcours universitaire grâce aux UE libres
Engagement étudiant, cours de langues, activités sportives et culturelles, l’Université de Franche-Comté propose cette année 88 unités d’enseignement libres. Zoom sur la première édition de « Ramène ta Science », une UEL qui vise à initier les étudiants à la médiation scientifique.
C’est dans un univers bien scientifique où se mêlent plantes vertes, microscopes et maquettes de végétaux, que douze étudiants retrouvent leurs coachs pour une cinquième séance de leur unité d’enseignement libre (UEL), « Ramène ta Science – et apprends à la partager », débutée en mars dernier à la Fabrikà Sciences. Ils viennent tous d’horizons différents et de niveaux variés, de la première année de licence à la deuxième année de master : alors que certains sont issus de filières scientifiques, comme la biologie et la physique, d’autres étudient quotidiennement le droit, la sociologie, l’informatique et la géographie. Tous sont venus se former à un objectif : « se glisser dans la peau d’un médiateur scientifique ! » résume Magali Cabanas, chargée de projet au Service Sciences, Arts et Culture de l’université, qui anime les six séances hebdomadaires avec son collègue Jérémy Querenet.
VULGARISER LA RECHERCHE D’UN CHERCHEUR
Les étudiants ont ainsi passé un peu plus d’un mois à vulgariser la recherche d’un chercheur de leur université. Et les travaux sont variés ! Jeux de société, kakémonos, articles et même un jeu vidéo. « Je suis venue découvrir ce qu’était la vulgarisation scientifique », explique Alexandra, une étudiante de 22 ans en licence de Sciences de la vie, devant son plateau de jeu de l’oie sur le thème de l’odorat et de l’alimentation. « J’ai beaucoup aimé avoir l’opportunité d’interviewer un chercheur et d’observer, lors des séances de coaching, les différents supports que nous pouvions utiliser pour vulgariser sa recherche. Certains supports de médiation culturelle sont vraiment étonnants, notamment les publicités ! »
0,2 POINTS EN PLUS SUR LA MOYENNE
« Ramène ta Science est une belle occasion pour nos étudiants de gagner des compétences réutilisables tout au long de leur vie professionnelle mais aussi personnelle », rappelle Magali Cabanas, « à savoir, s’habituer à prendre des rendez-vous par mail, apprendre à se présenter, élaborer et exposer un projet … Nous souhaitions vraiment que nos étudiants fassent la démarche d’aller à la rencontre d’un chercheur et de franchir la porte d’un laboratoire ! »
Une unité d’enseignement qui peut, tout comme l’ensemble des UEL de l’Université de Franche-Comté, rapporter jusqu’à 0,20 points sur la moyenne ou des crédits ECTS1. « Et dans le pire des cas, si je ne valide pas, je ne remporte aucun point », précise Gabin, 20 ans, étudiant en licence de physique, rappelant ainsi qu’une UEL ne pénalise en aucun cas la moyenne de ceux qui la suivent. Que du bonus !
DES UEL POUR TOUS LES GOÛTS !
Réalisation d’un herbier de plantes régionales, ateliers d’expérimentation théâtrale, initiation au yoga, randonnées en montagnes … au total, l’Université de Franche-Comté ne compte pas moins de 88 unités d’enseignement libres, aux thèmes variés, du sport au développement personnel, en passant par l’engagement étudiant et citoyen. Chaque étudiant peut ainsi suivre une UEL par semestre, au maximum. « Au-delà du bonus et des crédits ECTS qu'elles permettent, les unités d'enseignement libres constituent pour les étudiants une véritable opportunité d'enrichir leur parcours universitaire », précise Frédéric Muyard, vice-président en charge de la formation et de la vie étudiante à l’Université de Franche-Comté. « C'est un formidable moyen d'ouverture d’esprit, par exemple d'engagement étudiant ou citoyen, qu'il est possible d'attester et de valoriser avec le supplément au diplôme. »
1 Les ECTS correspondent au système européen de transfert et d'accumulation de crédits. A l'université, chaque semestre validé permet d'obtenir 30 ECTS.
