Habiter la transition

D’une part, cette rhétorique de la transition circule au sein de différents milieux, qui habituellement, s’inspirent d’appuis plus antinomiques. On la retrouve en effet dans les discours associatifs, techniques, politiques, scientifiques, etc. D’autre part, ces différents acteurs sont tous confrontés à un certain nombre de difficultés pratiques lorsqu’il s’agit de la mettre en œuvre. Dans quelle mesure ces difficultés pratiques auxquelles sont confrontées les démarches de « transition », peuvent-elles nous permettre de mettre à l’épreuve cette notion ?

Cette journée d’atelier vise à réinterroger les capacités d’agir qui définissent les (biens) communs et les mobilisent dans la « transition » des territoires. Du point de vue historique, la question des communs à connu plusieurs phénomènes de résurgence dans la région Bourgogne Franche-Comté, notamment à travers les formes pluriséculaires de la coopération des producteurs laitiers locaux organisés en fruitières, ou auprès des militants socialistes et radicaux, anciens fouriéristes, ou bien encore dans les œuvres de l’architecte, urbaniste et utopiste Claude-Nicolas Ledoux.

Au regard de ce patronyme, d’un ancrage territorial et des approches comparatives internationales, la Maison des sciences de l’homme et de l’environnement de Franche-Comté (MSHE Claude-Nicolas Ledoux) accueille cet atelier du réseau AC/DD, en partenariat avec le laboratoire de sociologie et d’anthropologie (LASA).

Le réseau AC/DD regroupe des chercheurs et acteurs ayant une approche critique du développement et de la ville durables.