Mongiovi Chiara et Crini Grégorio
L’année universitaire 2017-2018 aura été un bon cru pour les étudiants sportifs de haut niveau. Ils sont une vingtaine à s’être illustrés en championnats de France et championnats du monde universitaires. Plusieurs jeunes sportifs se sont hissés tout en haut du podium au niveau national : Pauline Martin en canoë-kayak, Marine Bugada en boxe française, Krilan Le Bihan en trail et 10 km, Carlos Thomas en lutte, Lucien Crevoisier en haltérophilie, et une équipe d’étudiants en ultimate (photo). D’autres ont remporté une 2e place : Birama Gueye en karaté, Maryse Rousselet et Agathe Gloriod en lutte, John Muller et Jaafar Dane en haltérophilie, Antoine Maigrot et Cécile Boichut en canoë-kayak, Aline Blanc en tir au pistolet. Des médailles de bronze ont été décrochées par Thomas Vermot-Desroches en lutte, Joseph Arnold en 400 m haies, Yvan Vadam et Marine Jacquet en haltérophilie, et Clément Jacquet en canoë-kayak.
Deux étudiantes se sont distinguées en championnats du monde : Elora Helle a gagné la médaille d’or en canoë-kayak 200 m en Hongrie. Laura Sivert, quant à elle, a remporté l’argent en karaté en individuel, et l’or en équipe, cet été au Japon. Un beau succès pour cette étudiante en 3e année de licence Activités physiques adaptées et santé, qui participait pour la première fois aux Mondiaux. Championne de France il y a deux ans, Laura est une habituée des podiums. « On ressent toujours un peu de stress à chaque compétition, mais au Japon on était briefé par les coachs pour gagner », commente-t-elle. La jeune femme bénéficie du statut de « sportive de haut niveau universitaire », qui lui permet d’aménager son emploi du temps et de s’absenter de l’université lors des entraînements et des compétitions. À peine la rentrée passée, elle est déjà repartie pour Berlin où se déroule la compétition Karate 1 – Premier League. Objectif 2018-2019 : récolter un maximum de points lors des combats car les plus hauts scores se qualifieront pour les Jeux olympiques de Tokyo en 2020, où le karaté fera son entrée. La championne n’en oublie pas pour autant ses études et son projet professionnel : « Après ma licence, j’aimerais entrer en école de kiné grâce au système de passerelle », ajoute-t-elle.
En tant que coordinateur de l’Association sportive de l’université (ASU FC), Nicolas Delattre a de quoi être fier de ses champions. Les étudiants médaillés seront à l’honneur du gala annuel de l’association le 18 octobre au Kursaal de Besançon. Pour l’organisation de cet évènement et des autres manifestations de l’association, il peut compter sur l’engagement d’étudiants en management du sport. « J’essaie d’impliquer un maximum les étudiants pour toutes les formalités, la communication, la logistique… », explique-t-il. L’an passé, l’ASU FC a notamment organisé un gala de danse à Micropolis, ainsi qu’un biathlon estival qui a réuni 500 personnes sur le campus de la Bouloie.
Chargée de promouvoir la pratique sportive de compétition, l’ASU FC compte 600 licenciés dans une cinquantaine de disciplines. Des étudiants inscrits pour moitié à l’U-Sports, mais également à l’UFR SLHS, l’ISIFC, l’IUT Besançon-Vesoul, l’UFR ST… « On propose des créneaux d’entraînement dans certaines activités encadrés par des enseignants ou des étudiants spécialistes de la discipline. Cela permet de compléter la pratique de club. » L’association prend en charge les frais de déplacement, d’hébergement et de restauration de ceux qui souhaitent participer à des championnats de France. Avec une bonne vingtaine de médailles au compteur, « on est bien classé au niveau national par rapport à la taille de l’association », souligne Nicolas Delattre.