De fer et de pierre

«De Fer et de Pierre, cimetière d’une révolution manquée» est le constat d’une révolution manquée, celle qui promettait à l’homme des conditions de vie meilleure, mais qui ne se sont pas réalisées.

Jacques Marseille, Professeur à l’université Paris I, historien de l’économie, a dit concernant la révolution industrielle : « Cette révolution de l’abondance a créé le paradoxe de la pauvreté moderne : depuis 1820, le pouvoir d’achat des habitants de l’Europe occidentale a été multiplié par 20, l’espérance de vie à la naissance s’est accrue de plus de 40 ans et les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres ont été divisées par 6. Pourtant, la pauvreté n’a pas disparu et, manifestement, les gens ne sont pas plus heureux. ».

Ma photographie sur ce projet, comme dans d’autres, se base sur les principes de l’impermanence et du Wabi Sabi.

L’impermanence, chère au bouddhisme tibétain Mahâyâna définit la notion d’impermanence comme l’apparition, le passage et la transformation des choses ou leur disparition.
Les choses ne persistent jamais de la même façon. Le concept philosophique et artistique japonais de Wabi Sabi peut se résumer à l’acceptation de ce qui est, une admiration pour ce qui est fragile, éphémère, vieillissant, abîmé, patiné, élimé, imparfait, telle une vie.

Mes réalisations mettent en avant des questionnements sur des notions aussi bien d’ordre social, de condition humaine, de réflexion sur la vie, de notre chemin et de notre finalité : la mort.

Cédric Gyger, www.nihiliste.art