Lamiae lors de sa mobilité en Slovaquie
Inès CHALMET
Auteur 
VEJUX Cécilia

Une mobilité à l’étranger : une expérience inoubliable

A l’université de Franche-Comté, de nombreux étudiants partent chaque année en mobilité d’étude ou de stage à l’étranger et reviennent avec des souvenirs pleins la tête, une formation internationale et un meilleur niveau de langue.

Marine et Lamiae sont parties durant leur troisième année de Licence à l’UFR SLHS. Elles partagent avec nous cette expérience unique.

Des souvenirs précieux

Lamiae est partie en 2023 pendant 1 an à l’université de Presov en Slovaquie pour étudier les SIG (Système d’information géographique) et ainsi apprendre à utiliser les derniers outils technologiques pour faire de la cartographie d’un environnement ou de la visualisation en 3D.  Son expérience a été riche de moments partagés avec d’autres étudiants internationaux venant de Turquie, République Tchèque, Espagne, Portugal, Slovénie… 

« Mes meilleurs souvenirs, ce sont les voyages que j’ai pu faire avec les autres étudiants internationaux. On a fait des randonnées dans les montagnes slovaques tous ensemble. C’était magnifique et c’est vraiment quelque chose que je n’aurai pas pu faire autrement. J’ai également participé à une course avec deux de mes amis Erasmus dans le centre-ville de Presov. C’était incroyable de vivre cela avec eux ! »

Pour Marine, qui est partie en 2022 étudier un semestre à l’université d’Örebro en Suède pendant sa Licence LCER anglais, les rencontres avec les autres étudiants l’ont également beaucoup marquée : « On passait beaucoup de temps tous ensemble, c’était vraiment intéressant de s’ouvrir à d’autres cultures. Et une expérience en mobilité permet vraiment de découvrir ce qui se passe ailleurs dans le monde. »

Marine est également arrivée en Suède en janvier en période hivernale, elle a dû s’adapter à des conditions météorologiques qu’elle ne connaissait pas en France : des tempêtes de neige, des températures à -15 degrés, des routes verglacées, la tombée de la nuit à 15h, etc. Une arrivée plutôt rude qui n’a pas découragé l’étudiante, bien au contraire :   

« Pour les étudiants, sur les campus, c’était de bons moments : on a joué comme des gosses dans la neige. Là-bas j’ai appris le « layering », c’est-à-dire le fait d’empiler les vêtements pour ne pas avoir froid. Et bien sûr les vêtements en France ne sont pas adaptés à ses conditions. Un conseil : il vaut mieux acheter une bonne veste et de bonnes chaussures sur place ! En fait, j’ai adoré vivre ces tempêtes de neige, tellement typiques de la Suède ! Et lors d’un voyage avec d’autres étudiants sur l’île de Gotland, j’ai eu la chance de voir des aurores boréales, c’est un de mes souvenirs préférés ! »

Marine sur l'Île de Gotland en Suède
Marine

Marine sur l'Ile de Gotland en Suède

Aurores boréales en Suède
Marine

Aurores boréales en Suède

Lamiae lors de sa mobilité en Slovaquie
Lamiae

Lamiae lors de sa mobilité en Slovaquie

Lamiae lors de sa mobilité en Slovaquie
Lamiae

Lamiae lors de randonnées dans les montagnes Slovaques avec d'autres étudiants internationnaux.

Marine lors d'un match de hockey en Suède
Marine

Marine lors d'un match de hockey en Suède

A la découverte d’un autre système de formation :

Les deux étudiantes ont également pu se familiariser avec un système de formation différent de leurs études en France comme l’explique Lamiae : « En Slovaquie, on pouvait choisir nos cours en fonction de ce qui nous intéressait. Notre emploi du temps était modulable. Je trouve que cela nous incite plus à nous impliquer dans nos cours quand on peut choisir selon nos envies. »

 Même constat pour Marine qui a pu choisir des cours plus atypiques que ce qu’elle avait pu étudier auparavant : « j’ai suivi des cours d’éducation sur le système scolaire en Suède, et des cours sur les études de genre ; pour étudier comment les minorités de genres ou sexuelles sont considérées dans les pays nordiques par rapport aux autres pays. Je n’aurai pas pu apprendre ses informations dans un cursus classique. »

Cette découverte d’une nouvelle manière d’enseigner a beaucoup plu à Marine et cela lui a apporté d’autres compétences qu’elle utilise encore aujourd’hui dans son travail : « En Suède on utilise beaucoup l’oral pendant les cours. Il y a beaucoup de discussions sur différentes thématiques entre les étudiants et avec les professeurs également. Je n ‘étais pas très à l’aise à l’oral avant de partir. Mais aujourd’hui cela me sert au quotidien pour ma vie professionnelle. C’est la plus belle victoire de cette mobilité. »

A l’unanimité les deux étudiantes sont satisfaites de leur mobilité. Elles sont revenues transformées, tant sur le plan humain que pour leurs études. Elles conseillent sans hésiter à d’autres étudiants de tenter l’expérience comme l’explique Lamiae :

« Au début, j’avais peur de partir. Mais d’un autre côté, j’avais envie de faire ce saut vers l’inconnu et de me laisser porter. Je sais qu’il y a beaucoup d’apriori sur les pays d’Europe de l’Est, mais pour moi c’était une expérience unique à vivre au cours de ma vie étudiante. Et je l’ai vécu à 100 % ! C’est aussi une manière de découvrir de nouveaux horizons mais aussi de se découvrir soi -même ! »

Marine ajoute cependant qu’il est très important de bien se préparer à partir. Elle souhaite sensibiliser les étudiants sur le fait que le retour en France après une période de mobilité peut parfois être difficile : « j’ai eu du mal à me réadapter à mon quotidien à mon retour. La Suède était une parenthèse incroyable. J’avais beaucoup de nostalgie et je me disais que je ne revivrais plus jamais quelque chose d’aussi fort. Si cela vous arrive à votre retour de mobilité, il ne faut pas hésiter à en parler à votre famille ou à un professionnel de santé. Mais cela ne doit pas être un frein pour partir. Je n’ai aucun regret et je repartirais sans hésiter ! »

 

Comme Lamiae et Marine, vous avez envie de tenter l’expérience ?
Vous pouvez contacter La Direction des Relations européennes, internationales et de la Francophonie (DREIF) de l’université de Franche-Comté qui vous accompagnera pour construire votre projet de mobilité durant l'année universitaire 2025-2026. Les candidatures débutent dès maintenant !

 De nombreuses destinations s'offrent à vous en Europe mais également hors Europe. Pour choisir le programme qui vous intéresse, suivez le lien : https://www.univ-fcomte.fr/partir-letranger ,  rubrique "Les différents programmes d'échanges".

 

Attention, les calendriers d’inscriptions sont différents selon les destinations. Les dates limites pour candidater sont fixées au :

- 31/12/2024 pour les programmes ISEP et BCI

- 15/02/2025 pour les programmes Erasmus+ et AIU

Contact

03 81 66 55 96

 

DREIF - Direction des relations internationales et de la francophonie

Tags