Auteur 
Delphine Gosset

Une page d'histoire des sciences qui se tourne

Pendant une soixantaine d'années, étudiants, enseignants et chercheurs ont travaillé dans un bâtiment situé au centre du Jardin botanique, à Besançon. Devenu vétuste, celui-ci a été progressivement abandonné mais il abrite encore quelques curiosités et autres traces de ses activités.

Un bocal plein de poissons morts.
Ludovic Godard

Visite des locaux avant que leurs portes ne se referment définitivement.

Vue extérieure du bâtiment de la place Leclerc
Ludovic Godard

Le bâtiment est situé place Leclerc, à Besançon, au sein du Jardin botanique de la ville et de l'université.

Gros plan sur une plaque inagurale.
Ludovic Godard

Il a été construit pour les besoins de l'enseignement et inauguré en 1956.

Des oiseaux empaillés
Ludovic Godard

On y étudiait la biologie animale…

Des bocaux remplis de différentes sortes de graines.
Ludovic Godard

… et végétale.

Un vieil amphithéâtre où tout est en bois.
Ludovic Godard

De nombreux étudiants se sont succédé sur les bancs de cet amphithéâtre. Selon les périodes de l'année, les locaux en accueillaient entre 40 et 200, principalement dans les filières biologie et psychologie.

Une salle de cours, vue du sol.
Ludovic Godard

Si certaines salles de cours ont été rénovées…

Une ancienne salle de travaux pratiques.
Ludovic Godard

… d'autres, au contraire, n'ont pas changé depuis les années 1960 car le projet de déménagement existait déjà il y a plusieurs dizaines d'années.

Une série de vieux microscopes dans un meuble en bois.
Ludovic Godard

On y trouve encore du mobilier et du matériel pédagogique anciens…

Maquette d'embryon et de placenta.
Ludovic Godard

… comme cette maquette de fœtus avec son placenta utilisée pour des cours d'embryologie.

Des rhizotrons
Ludovic Godard

Autre dispositif pédagogique : ces rhizotrons dans lesquels on reconstitue les différentes couches du sol pour comprendre la façon dont les racines s'y développent.

Un meuble étrange, en réalité une ancienne couveuse à côté de vitrines vides.
Ludovic Godard

Grâce à cette ancienne couveuse, les étudiants pouvaient observer le développement des poussins à différents stades.

de vieux herbiers ouverts sur une table
Ludovic Godard

Les étudiants en pharmacie venaient aussi dans ces locaux pour constituer leurs herbiers.

Une salle de travaux pratiques avec une ancienne hotte en bois et une nouvelle.
Ludovic Godard

Dans cette salle avaient lieu les travaux pratiques de physiologie végétale. On distingue dans le fond à droite une ancienne hotte aspirante en bois, à côté de sa voisine plus récente. L'appareil bleu sur la gauche servait à réaliser des dosages d'azote.

Une paillasse et un tableau noir.
Ludovic Godard

Cette pièce était dédiée aux travaux pratiques de psychophysiologie où les étudiants s'essayaient à l'électro-encéphalogramme, à l'étude de la réponse électrodermale (comme dans les détecteurs de mensonge) et du temps de réaction.

Vue sur un couloir arrondi avec des portes vertes et jaunes.
Ludovic Godard

Le bâtiment hébergeait également plusieurs laboratoires dont celui de neurosciences comportementales et cognitives et certaines équipes du laboratoire Chrono-environnement.

Dans un meuble en bois, de petits boites transparentes remplies d'échantillons de sols de toutes couleurs.
Ludovic Godard

On y trouve des armoires remplies d'échantillons de sols que les chercheurs ont ramené de leurs voyages aux quatre coins de la planète pour étudier la contamination par la pollution.

Un ancien cryomicrotome
Ludovic Godard

Cet appareil est un cryomicrotome : il servait à réaliser des coupes d'organes (de cerveau de rongeur entre autres) après congélation, pour les observer ensuite au microscope.

Vue d'une pièce avec deux évietrs, une hotte et un plan de travail
Ludovic Godard

Le bâtiment était doté d'une animalerie. Les rongeurs servaient notamment à l'expérimentation en neurosciences.

Une pièce toute blanche avec un lavabo et une blouse.
Ludovic Godard

La circulation y était réglementée. Dans ce sas, les expérimentateurs enfilaient blouse et surchaussures.

Une salle vide avec d'anciennes paillasses et une hotte en bois.
Ludovic Godard

Autrefois, les paillasses et les bureaux n'étaient pas séparés, ce qui avait des côtés pratiques mais est devenu impensable avec les normes de sécurité actuelles.

De petites phrases écrites sur le mur.
Ludovic Godard

Sur le mur de cet ancien bureau, quelques traces de la vie de labo.

Une salle en plein déménagement.
Ludovic Godard

Le déménagement s'effectue progressivement depuis trois ans. Le bâtiment sera définitivement abandonné fin juin.

Des étudiants qui marchent sur un campus arboré
Ludovic Godard

Les cours qui se déroulaient place Leclerc se tiendront désormais sur le campus de la Bouloie. Les chercheurs ont réinstallé leur matériel dans les locaux de la faculté des sciences et de celle de médecine.

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