Tisser des liens avec les entreprises
En tant que chargée des relations partenariales à l'UFR STGI, Sandra Sanner cherche à développer des liens entre l'université et les entreprises. Des collaborations qui permettent notamment aux étudiants en master de travailler sur des projets industriels. Entretien.
Quel est le rôle de la cellule relations partenariales de l'UFR STGI ?
Comme son nom l'indique, il s'agit de développer des collaborations de différents types avec les entreprises locales. Ces interactions peuvent concerner la recherche, l'enseignement ou même certaines manifestations institutionnelles. Il s'agit parfois simplement de visites : visites de laboratoires pour les professionnels, visites d'entreprises pour les enseignants-chercheurs et les étudiants, qui sont l'occasion pour chacun d'apprendre à se connaître.
Quel intérêt les entreprises ont-elles à se tourner vers l'université ?
Elles peuvent trouver des réponses à leur besoin d'innovation dans nos laboratoires et ainsi « booster » leur recherche et développement. Il peut être intéressant pour elles de candidater avec nous sur des appels à projets nationaux ou européens. L'université est aussi un formidable vivier de compétences où recruter des stagiaires, des apprentis, des employés, ou encore des doctorants1. Elles y trouvent des programmes de formation sur mesure pour leurs personnels. Enfin, elles peuvent bénéficier du regard neuf de nos étudiants sur leur activité, en leur proposant des projets.
Quel est le principe de ces projets industriels ?
En master, les étudiants travaillent en binômes ou en petits groupes sur des projets tuteurés, approximativement de la rentrée jusqu'à leur départ en stage au printemps. Les sujets sont généralement proposés par des enseignants, mais ils peuvent aussi correspondre à des problématiques industrielles. Il s'agit alors de répondre à une question qui se pose dans l'entreprise ou de résoudre un problème qu'elles rencontrent. Les enseignants veillent à ce que le sujet soit conforme à leurs objectifs pédagogiques. Après un premier contact avec l'entreprise, les étudiants s'emparent du sujet et se réunissent pour travailler dans les locaux de l'UFR ou chez eux. Ils ont des rendez-vous réguliers avec leurs tuteurs (l'un à l'université, l'autre dans l'entreprise) pour faire le point. Ils doivent ensuite rédiger un rapport et présenter une soutenance. C'est ainsi que des étudiants des masters Énergie et Gestion durable de l'environnement ont travaillé pour Pays de Montbéliard agglomération (PMA), Automotive Exteriors Europe (AEF) ou encore la SNCF.
Quel est l'intérêt pour les étudiants et les enseignants ?
Pour les étudiants, c'est l'occasion de mettre en œuvre les connaissances acquises pendant leur cursus en travaillant sur des projets concrets. Ils développent des savoir faire spécifiques, apprennent à chercher et synthétiser l'information et à communiquer avec leurs commanditaires. Le suivi des étudiants mis en situation donne aux enseignants l'occasion de se confronter aux attentes des entreprises, mais aussi de s'inspirer de certaines problématiques industrielles pour construire des contenus de cours. Ainsi, on évolue vers davantage de professionnalisation.
- Dans le cadre d'une thèse CIFRE ou par le biais du dispositif doctorant conseil.
Contact
Sandra Sanner
Chargée des relations partenariales
03 70 04 90 25
sandra.sanner@univ-fcomte.fr