« Mal à la Tétris » et « multilanguage coding »
Lors des éditions passées, une douzaine d'équipes participaient, soit environ 45 étudiants de 1ère et 2ème année de B.U.T. et de licence pro Mobilité numérique. L’occasion de faire connaissance avec les autres promos puisque les équipes étaient mixtes. Cette année, 63 étudiants ont participé aux défis fous.
Comme l’explique Stéphane Domas, enseignant au département Informatique de l’IUT et chercheur à l’Institut FEMTO-ST, et qui prend grand plaisir chaque année à organiser ce marathon informatique décalé, « le principe du hackathon est de résoudre divers problèmes, plus ou moins complexes, en écrivant des programmes en Java, C ou python. Ces problèmes sont issus des domaines de l'imagerie, de la crypto, de l'arithmétique, géométrie, etc. et consistent tous à calculer des résultats en fonction de données reçues en entrée. Pour que les programmes soient validés, il faut les soumettre à un serveur qui va les compiler, les exécuter, leur fournir des données d'entrée et vérifier que les résultats calculés sont conformes. »
Reçu cinq sur cinq ?
Si oui, c’est que les problèmes « Mal à la tétris », « Des quatre coins de l'hexagone », « Le chainonze manquant » et autres défis informatico-décalés ont été résolus. Les équipes marquent alors un nombre de points en rapport avec la difficulté du problème !
Comme il s’agit de s’amuser en se remuant les méninges, le Professeur Domas a imaginé en parallèle de ces problèmes à résoudre, un challenge de « multilanguage coding » ! Il s’agit d’écrire, poursuit l’enseignant, « un même algorithme dans le plus de langages possibles. Bien entendu, l'algorithme est suffisamment exotique pour qu'il n'y ait pas directement de solutions disponibles sur le Web ! Il y a un classement des programmes avec plus ou moins de points de victoire en fonction de ce nombre de langages. »
Avec bien sûr au final, des cadeaux pour les trois premières équipes et une super soirée tous ensemble, la traditionnelle soirée pizza !