La semaine étant placée sous le signe de la mixité et de l’échange, toutes ces délégations ont été mélangées pour constituer des groupes internationaux incluant un membre de chaque université étrangère et des étudiants bisontins bénévoles. Chacun s’est vu distribuer un petit guide (road book) lui indiquant son programme pour la semaine. Conférences, débats, activités physiques et sportives… Tous n’ont pas participé aux mêmes activités, mais les participants ont pu mettre ensuite leurs expériences en commun lors de temps dédiés à l'échange.
Beaucoup d'ateliers permettaient de découvrir comment adapter le sport au handicap moteur (handisport) ou mental (sport adapté), soit en tant que pratiquant, soit en tant qu'encadrant. Les étudiants ont participé à des sorties en VTT avec la fédération française de sport adapté, testé la danse en fauteuil roulant et la randonnée en Joëlette2, tenté de faire de l'escalade ou de l'équitation les yeux bandés, pour ne citer que quelques unes des nombreuses activités proposées3. D'autres portaient sur l'égalité sexuelle, par exemple dans le golf et le biathlon. L'évènement avait même une dimension intergénérationnelle dans la mesure où les fédérations sportives partenaires ont fait intervenir des pratiquants et des intervenants de tous âges : des enfants et adolescents jusqu'aux retraités. L'idée était d'expérimenter, de découvrir de nouvelles pratiques, de s'interroger, d'échanger, de chercher ensemble des solutions pour favoriser le dialogue et l’égalité à travers le sport quel que soit son sexe, son âge, sa nationalité et sa condition.