Bourses Victor Hugo 2021-2022 : Rencontre avec Sofia Mendoza étudiante Colombienne à l'université de Franche-Comté.
Lundi 18 octobre, les étudiants lauréats du programme de bourses Victor Hugo ont été conviés à un temps d’accueil au Grand Salon de l’UFR Sciences du Langage de l'Homme et de la Société (SLHS) à Besançon.
Rencontre avec Sofia Mendoza étudiante venue de Colombie pour étudier l'Energie Electrique à l'université de Franche-Comté.
Depuis quand es-tu en Franche-Comté et d’où viens-tu ?
Je suis arrivée à Belfort le 10 septembre et depuis je suis étudiante en Master 2 Energie Electrique à l’UFR STGI. Je viens de Colombie d’une ville qui s’appelle Bucaramanga. Je ne suis jamais venue en France et je ne connais pas la région Franche-Comté.
Pourquoi voulais-tu faire tes études à l’université de Franche-Comté ?
Je suis venue pour plusieurs raisons ; j’ai connu l’université de Franche-Comté grâce à un de mes professeurs qui a fait son doctorat à l’université de Franche-Comté quand il était étudiant. C’est lui qui m’a parlé de la Bourse Victor Hugo et de la possibilité de venir dans cette université. Depuis longtemps, j’avais envie de venir en France, j’ai suivi des cours à l’Alliance Française avant de venir pour apprendre le français. J’ai également fait un échange au Québec avant de venir en France.
Comment s’est déroulée ton arrivée?
Mon arrivée en France a été retardée par la pandémie. Il y avait beaucoup de restrictions, beaucoup de retard pour pouvoir obtenir les papiers si bien que je n’ai pas eu de temps de m'adapter en France. Je suis arrivée en retard et j’ai dû tout de suite commencer les cours. Ce qui a été dur, c’est d’avoir les automatismes en français, c’est un vrai challenge.
Comment se passent tes études à l’université de Franche-Comté ?
Dans le cadre de mon Master 2, j’ai commencé un projet tuteuré avec le Laboratoire FC Lab. Je travaille avec l’enseignante-chercheuse en génie électrique Nadia Steiner sur la « modélisation de la dégradation du système de la pile à combustible ». Plus simplement, ce sont des recherches pour savoir combien de temps la pile à combustible pourra fonctionner.
Est-ce difficile de travailler dans cet univers qui est plutôt très masculin ?
Oui, effectivement il y a plus d'hommes travaillant dans ce type de recherche. Mais chaque jour on voit que les femmes chercheuses ont de plus en plus leur place dans ce domaine et c’est vraiment très intéressant de travailler avec elles. Elles sont inspirantes.
Est-ce que tu te plais en France et à Besançon ?
Oui, beaucoup. Je me suis découvert un goût pour le fromage comtois car chez nous, il n’y a pas de production de fromage. Les produits sont importés et ce n’est pas aussi bon que chez vous ! Ce que j’aime aussi de la France c’est de voyager en train ! En Colombie, il n’y a pas de train.
On ne circule qu’en bus entre les villages quand il y a des bus ! Certaines grandes villes ont le métro. C’est aussi pour cela que j’ai choisi de faire des études en génie électrique, la technologie électrique, ça m’intéresse énormément.
Quel est ton projet après tes études ?
Après cette année d’étude, j’aimerais rester encore en France. J’aime la recherche, l’ambiance de travail dans les laboratoires. Peut-être que je vais faire un doctorat.
Quels conseils donnerais-tu à des étudiants qui souhaitent venir en France ?
Mon conseil c’est qu’il faut vraiment étudier le français ! C’est une langue très difficile. Une fois sur place, il ne faut pas hésiter à demander en cas de problème, ou d’incompréhension. Je trouve que les français ont été avec moi très accueillants. Mais il ne faut pas hésiter à aller vers eux !
Beca Víctor Hugo 2021-2022: encuentro con Sofia Mendoza, estudiante de Colombia en la Universidad de Franche-Comté
El lunes 18 de octubre, los estudiantes laureados del programa de becas Víctor Hugo fueron invitados a una recepción en el Gran Salón de la facultad de humanidades y ciencias sociales (UFR Sciences du Langage, de l’Homme et de la Société - SLHS) en Besançon.
Encuentro con Sofia Mendoza, estudiante de Argentina que vino para estudiar energía eléctrica en la Universidad de Franche-Comté.
¿Cuánto tiempo llevas en Franche-Comté y de dónde eres?
Llegué a Belfort el 10 de septiembre y desde entonces estoy estudiando en el máster en energía eléctrica en la facultad STGI (UFR Sciences, techniques et gestion de l’industrie). Soy de Colombia, de una ciudad llamada Bucaramanga. Nunca he estado en Francia y no conozco la región Franche-Comté.
¿Por qué querías estudiar en la Universidad de Franche-Comté?
Vine por varias razones; conocía la Universidad de Franche-Comté gracias a uno de mis profesores que hizo su doctorado en la Universidad de Franche-Comté cuando era estudiante. Fue él quien me habló de la beca Victor Hugo y de la posibilidad de venir a esta universidad. Llevaba mucho tiempo queriendo ir a Francia, y antes de venir hice cursos en la Alianza Francesa (Alliance Française) para aprender el francés. También hice un intercambio en Quebec antes de venir a Francia.
¿Cómo fue tu llegada?
Mi llegada a Francia se retrasó a causa de la pandemia. Había muchas restricciones, muchos retrasos en la obtención de los papeles, así que no tuve tiempo de adaptarme en Francia. Llegué tarde y tuve que empezar la escuela enseguida. Lo difícil fue acostumbrarse al idioma francés, es un verdadero desafío.
¿Cómo van tus estudios en la Universidad de Franche-Comté?
Como parte de mi Master 2, empecé un proyecto tutelado con el laboratorio FC Lab. Estoy trabajando con la profesora-investigadora de ingeniería eléctrica, Nadia Steiner, en la "modelización de la degradación del sistema de pila de combustible". En términos sencillos, se trata de investigar cuánto tiempo puede funcionar la pila de combustible.
¿Es difícil trabajar en este mundo dominado por los hombres?
Sí, hay más hombres trabajando en este tipo de investigación. Pero cada día vemos que las mujeres investigadoras están cada vez más presentes en este ámbito y es realmente muy interesante trabajar con ellas. Son inspiradores.
¿Te gustan Francia y Besançon?
Sí, mucho. He descubierto el gusto por el queso de la región porque de donde vengo, no hay producción de queso. ¡Los productos son importados y no son tan buenos como aquí! Lo que también me gusta de Francia es viajar en tren. En Colombia, no hay trenes.
¡Sólo viajamos en autobús entre los pueblos cuando hay autobuses! Algunas grandes ciudades tienen el metro. Por eso también elegí estudiar ingeniería eléctrica, tecnología eléctrica, que me interesa mucho.
¿Qué proyecto tienes después de tus estudios?
Después de este año de estudios, me gustaría quedarme en Francia. Me gusta la investigación y la atmósfera de los laboratorios. Tal vez haga un doctorado.
¿Qué consejos darías a los estudiantes que quieren venir a Francia?
¡Mi consejo es estudiar francés de verdad! Es un idioma muy difícil. Una vez aquí, no dudes en preguntar si tienes algún problema o no entiendes algo. Descubrí que los franceses me acogieron muy bien. Pero no dude en acudir a ellos.