Quel est l'avenir de la préparation magistrale à l'officine ?

La place des préparations magistrales en officines a évolué avec l'entrée en vigueur des bonnes pratiques de préparation (BPP) en 2007. Les normes toujours plus strtictes et la faible rentabilité des préparations magistrales, à la suite de leur déremboursement, ont entraîné le désintérêt d'une partie de la profession vis-à-vis des préparations magistrales.

Les BPP ont légalisé de manière officielle le recours à la sous-traitance, permettant à tout pharmacien qui le désirerait de pouvoir déléguer à un confrère toutes les préparations magistrales qu'il aurait à réaliser.

Il semble donc se créer deux types d'officine ayant chacun un point de vue différent sur l'avenir de la préparation magistrale. D'un côté, des pharmaciens qui considèrent les préparations magistrales comme désuètes et ne souhaitent plus investir pour se mettre aux normes. Pour ces pharmaciens, le recours à la sous-traitance est un vrai progrès. De l'autre, des pharmacies spécialisées, par intérêt ou par amour de la préparation, qui centraliseront les prescriptions et verront une utilité à faire des investissements.