Les Journées des arts et de la culture dans l'enseignement supérieur (JACES) ont eu lieu du 28 au 30 mars à l’université de Franche-Comté. S’y sont déroulés des évènements de tous types : expositions, conférences, spectacles, soirées… Preuve que, sur les campus, on donne la part belle à la culture. Pour leur 4e édition à l’université de Franche-Comté (UFC), les JACES accueillaient notamment à Besançon un chantier artistique un peu particulier. Celui-ci s’inscrit dans le cadre de BAM !, un projet sur trois ans qui fait intervenir des artistes en résidence pour réinventer le campus de Bouloie. Ce vaste espace arboré, ouvert et vallonné, pourrait potentiellement devenir un lieu de vie plus agréable en laissant place à l’imagination. Les usagers – étudiants en premier lieu, mais aussi personnels et riverains – ont été invités à participer à la démarche.
L’an dernier, le collectif de graphistes Terrain vague a dressé une « carte sensible » des lieux à partir de témoignages, anecdotes et autres rêves exprimés par les usagers. À la rentrée, ce sont les membres de l’association d’architectes constructeurs Cabanon vertical qui ont pris le relais en s’emparant des données recueillies pour faire de nouvelles propositions. Ils ont d’abord expérimenté l'installation de mobilier extérieur en différents endroits du campus et lancé une opération « Adopte un coussin » pour inciter les étudiants à investir confortablement de nouveaux emplacements. Ils ont ensuite imaginé, dans un espace relativement fréquenté situé entre le restaurant universitaire Petit Bouloie et la bibliothèque Proudhon, l'existence d'une « piscine aux arbres » dont ils ont souhaité aménager les abords en construisant un radeau et un ponton. Le chantier a démarré la semaine des JACES.
Le 30 mars, le plateau mobile de Radio Campus était présent sur ce chantier pour donner la parole aux acteurs du projet BAM !, ainsi qu'aux différents services de l'université impliqués dans la vie étudiante et la culture. Dans cette émission, Bruno Caillet, designer relationnel, qui donnait une conférence le jour même, a également évoqué les pratiques culturelles des étudiants à une époque où le numérique est roi.