Une poignée de porte en forme de tête de lion, une peinture au pochoir en bas d'un mur, le bas-relief d'un visage à l'angle d'une rue… ils sont nombreux les petits éléments architecturaux ou artistiques devant lesquels on passe sans y faire attention. C'est ce que le sociologue Christian Guinchard appelle l'« in/vu ». Il a confié à une dizaine de ses étudiants la mission de parcourir Besançon, appareil photo à la main, pour dénicher des particularités du patrimoine. Dans leur tâche, ils ont été accompagnés par Simon Calla, doctorant, et par le photographe Yves Petit. Une trentaine de clichés ont été exposés dans des rues du centre-ville durant tout l'été. Les passants interrogés ont été nombreux à réaliser qu'ils ne connaissent finalement pas si bien leur ville. Des photos et extraits d'entretiens ont été rassemblées dans un livret. Une façon d'inciter le lecteur à lever davantage la tête pour « chasser l'in/vu ». Radio Campus a retrouvé Christian Ginchard et Simon Calla devant des panneaux de l'exposition pour en savoir plus sur cette démarche sociologique.
Ludovic Godard
Un œil neuf sur la ville
Nous ouvrir les yeux sur ce qui nous entoure : c'est l'objectif qui a été donné à un groupe d'étudiants en sociologie. Ils ont sillonné Besançon avec un appareil photo comme outil d'enquête pour confronter notre regard à ces petits détails du patrimoine que nous ne remarquons pas.
Cécile Pollart
Radio Campus