Un accord sur le projet Écocampus Nord Franche-Comté

Le président de l’université de Franche-Comté, Jacques Bahi, accompagné de son conseiller Olivier Prévôt et de Nicolas Chaillet, directeur de l’institut FEMTO-ST, a accueilli le 8 janvier à l’IUT de Belfort-Montbéliard une délégation composée de Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, d'Océane Charret-Godard, vice-présidente en charge de la recherche, de l’enseignement supérieur et de l’université, Luc Bardi, conseiller régional délégué aux sites universitaires, Damien Meslot, député-maire de Belfort et président de la communauté d’agglomération belfortaine, Frédéric Rousse, vice-président du conseil départemental du Territoire de Belfort, Jean-François Chanet, recteur de l’académie de Besançon, chancelier des universités et recteur de la région académique Bourgogne Franche-Comté, et Pascal Brochet, directeur de l’UTBM.

Après une visite du site qui accueillera le futur Écocampus, une réunion s’est tenue. Un accord a été trouvé entre les différents partenaires du projet : celui-ci entre ainsi dans une nouvelle phase de concrétisation, avec le lancement des différentes études qui aboutiront à la prise de la maîtrise d’ouvrage par la Région courant 2016. Le projet Écocampus est particulièrement structurant pour le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche dans le Nord Franche-Comté au sein de la grande région et de la COMUE¹ UBFC.

Belfort : une recherche d’excellence sur la transition énergétique

La première phase du projet Écocampus verra la création d’un bâtiment portant son nom, réunissant les compétences en matière d'énergie tant dans ses dimensions pédagogiques que scientifiques. Localisé sur l’actuel site de l’IUT sur le Techn’hom à Belfort, il accueillera les étudiants, les enseignants et les enseignants-chercheurs de l’UFR STGI, de l’UTBM, de l’institut FEMTO-ST, et bien sûr de l’IUT, soit un milier d'étudiants et une centaine d’enseignants-chercheurs. À quelques centaines de mètres des grands acteurs de l’énergie, au premier rang desquels se trouve General Electric, l’Écocampus permettra des synergies universités-entreprises accrues : la coopération des différents acteurs devra permettre l’émergence de formations et de recherches d’excellence sur le sujet majeur que constitue la transition énergétique. L’investissement avoisinera les 20 millions d’euros pour la première tranche du projet (2015-2020).

Ainsi, à Belfort, l’enseignement supérieur et la recherche bénéficieront de moyens remarquables, avec le bâtiment FC LAB dont l’activité est tournée vers la pile à combustible et, plus largement, l’énergie électrique, et avec ce nouveau bâtiment pour l’ensemble des activités pédagogiques concernant l'énergie thermique, la transition énergétique et le bâtiment.

Montbéliard : des projets scientifiques sur les transport-mobilités

Un autre axe structurant existe dans le Nord Franche-Comté : les transports-mobilités, localisé sur le Pays de Montbéliard. Le projet Mobilitech, inscrit au contrat de plan État-Région (CPER), en est la déclinaison opérationnelle. Trois projets scientifiques de haut niveau ont déjà été présélectionnés par le comité d’appui d’axe stratégique composé d’universitaires, d’industriels et d’élus. Mobilitech s’inscrit dans une politique plus large sur cette thématique des transports et de la mobilité, avec le pôle Véhicule du futur et le projet de campus des métiers et des qualifications, appelé Mobicampus, qui devrait voir le jour dans les mois qui viennent.

Du lycée jusqu’à la recherche de haut niveau, c’est ainsi toute une filière qui se structure en s’appuyant sur le tissu industriel, avec au premier rang le groupe PSA Peugeot-Citroën.

¹ COMUE UBFC : communauté d’universités et d’établissements Université Bourgogne Franche-Comté.