« La fin du projet EMIS signe le début de belles collaborations »
Nicolas Tordi, directeur de l’UPFR des Sports, dresse un bilan positif à l’issue du projet EMIS. Il revient sur les enjeux de ce projet constructif pour l’établissement et les 11 universités européennes participantes.
Pouvez-vous expliquer en quoi consiste le projet EMIS ?
L’acronyme EMIS signifie « égalité, mixité, intégration par le sport ». C’est l’un des trois projets Erasmus+ Sport retenus sur les 334 soumis en 2015. Il a été réalisé par l’UFC de novembre 2015 à octobre 2016. L’évènement phare – la semaine sportive – s’est déroulé du 25 au 29 avril 2016. L’U-Sports recevait les représentants de onze universités européennes : Grèce, Macédoine, République tchèque, Slovaquie, Slovénie, Bulgarie, Espagne, Irlande, Roumanie, Royaume Uni et Belgique. En amont de cette semaine sportive, l’U-Sports a invité les représentants de ces universités les 24 et 25 février et les 16 et 17 mars 2016, dans le but de faire connaissance et d’échanger autour du programme de la semaine. Les onze universités ont participé à cette aventure d’échanges scientifiques et culturels. C’était un évènement inédit à Besançon. Il a été initié par Thibaut Steinmetz, à l'époque vice-président étudiant de l’UFC, et organisé par l’U-Sports et le laboratoire C3S1.
Que s’est-il passé pendant la semaine sportive ?
Cette manifestation a accueilli environ 230 participants à Besançon, en plus des étudiants comtois. Ils ont pris part à cinq journées autour de l’intégration et de pratiques sportives telles que le golf, le VTT, l'équitation, l'escalade, la randonnée et des activités adaptées comme le torball (un jeu de ballon pour non-voyants), le tennis fauteuil ou encore le cyclo danse (en fauteuil). Ils ont également assisté à des ateliers et des conférences. Ces rencontres avaient pour but de montrer quel rôle le sport pouvait jouer dans la promotion de la mixité sociale, de l’égalité des chances et de l’amélioration de la santé. L’idée était de promouvoir l’inclusion sociale et de lutter contre les inégalités dans et par le sport.
Comment a évolué le projet à la suite de cet évènement ?
Les universités sont restées en contact afin de créer un réseau solide entre les participants du projet. Cela permettra de valoriser les échanges et de poursuivre les collaborations. L’UPFR a, à son tour, visité les onze universités pour conclure des partenariats avec certaines d’entre elles. Il s’agit d’accords importants puisqu’ils favoriseront les échanges d’étudiants et de professeurs entre les universités et développeront la dynamique de l’internationale. L’U-Sports possède déjà des accords Erasmus ; viennent s’ajouter à ceux-ci de nouvelles collaborations européennes. En septembre 2017, nous devrions collaborer avec l’Espagne, la Belgique, l’Italie, l’Irlande, la Bulgarie, la Roumanie, la Grèce, la République tchèque, la Slovénie et la Slovaquie. Ces partenariats complètent la dynamique internationale de cette composante avec des accords interuniversitaires mondiaux, notamment avec l’Espagne, la Colombie, la Roumanie, les États-Unis, le Japon, le Canada… Les accords avec le Bureau de coopération interuniversitaire québécois (BCI, ancien CREPUQ) permettent notamment des échanges avec Trois Rivières, Sherbrooke, Montréal, Laval…
- Le projet EMIS a bénéficié du soutien d’une cinquantaine de bénévoles, du dispositif Erasmus+ et du bureau de la vie étudiante de l'université de Franche-Comté. La soirée de clôture « Enjoy’Sport » a eu lieu le 19 octobre.
Contact
Nicolas Tordi
Directeur de l'U-Sports
nicolas.tordi@univ-fcomte.fr