Concours d’art oratoire : de l’improvisation à l’émotion
Ambiance festive, mise en scène, créativité, émulation, éloquence : les ingrédients d’un après-midi de concours inter-départements réussi à l’IUT de Belfort-Montbéliard. Quatorze candidats se sont mesurés les uns aux autres en cherchant à émouvoir ou faire rire le public pour mieux le convaincre.
Damien Charlet, directeur-adjoint de l’IUT Belfort-Montbéliard, a ouvert la finale en encourageant les étudiants sélectionnés pour la finale du septième concours d’art oratoire en rappelant que « des talents se révèlent souvent lors de cette compétition amicale » entre départements de l’IUT. Quatorze candidats des départements Mesures physiques, Gestion administrative et commerciale des organisations (GACO) et Réseaux et télécommunications (R&T) sont arrivés en finale.
Un principe simple et efficace
Les candidats ont eu connaissance des thèmes d’expression au préalable. Très variés, ceux-ci ont été choisis en lien avec l’actualité : sport et dopage, troubles du comportement alimentaire, écologie, égalité des sexes, réseaux sociaux, nouvelles technologies, euthanasie, sida... D’autres sujets faisaient appel à une réflexion un peu plus philosophique : la violence, le respect, la vérité, le bien et le mal. Mais les images sur lesquelles les concurrents devaient s’exprimer pour être le plus convaincant ne leur ont été révélées qu’au début de la finale. Les étudiants ont disposé de cinq minutes seulement pour préparer une trame, une mise en scène et des arguments, éventuellement aidés par un étudiant « coach ». Pendant les trois minutes passées sur scène, une large place était donc laissée à l’improvisation, à l'humour et à la créativité.
Le jury était composé d’enseignants (Christine Bolou-Chiaravalli et Virginie Prudhon) et de professionnels (Samuel Carnovali, photographe, et Magali Gauthrot, en charge de la vie étudiante et de l’enseignement supérieur à Pays de Montbéliard Agglomération). Il devait évaluer chaque candidat selon plusieurs critères : l’expression orale (aisance verbale, fluidité et audibilité du discours), l’expression corporelle (aisance, posture et langage du corps), la conviction, la capacité à capter l’attention de son auditoire et à faire passer des émotions, le développement des idées. Certains candidats ont eu le trac mais sont parvenus à le surmonter : ce n’est pas facile de parler devant un amphi de deux cent personnes parmi lesquelles se trouvent des amis…
Une finale de grande qualité
Un entracte a permis aux candidats de se détendre un peu en participant à un blind test sur des musiques des années 80 . Le jeu a rencontré un énorme succès et le public s’est déchaîné ! Après ce petit intermède, les sept derniers candidats sont remontés un par un sur scène pour charmer l’auditoire.
La délibération a été conduite par Dominique Dubost, président du jury. Les résultats étaient serrés, mais Flavien Mognetti et Mathia Ciconne, du département Mesures physiques, ainsi que Joséphine Hardy (GACO) ont finalement remporté le concours. Le charisme et la conviction du premier, la créativité et l’humour du deuxième, et l’émotion et la compassion de la troisième ont particulièrement retenu l’attention du jury.
Après la remise des prix, tous les participants ayant été récompensés selon leur classement, le stress est retombé, mais l’émotion est restée. Les étudiants ont particulièrement remercié leur enseignant Fabrice Piguet pour l’organisation de cette compétition.