Comment l'activité physique peut contribuer à la perte de poids ?

L'obésité est désormais considérée comme une épidémie mondiale, favorisant l'incidence d'autres pathologies métaboliques et augmentant la mortalité de cette tranche de population. C'est pourquoi, ces dernières années, de nombreuses études se sont intéressées aux solutions à mettre en œuvre afin de diminuer la masse grasse et de maintenir un poids « physiologique », surtout chez les enfants et adolescents, populations particulièrement touchées par ce fléau.

L'amaigrissement, chez le sujet obèse ou en surpoids, passe par la diminution de la sédentarité, et donc par la pratique d'une activité physique. L'augmentation de la dépense énergétique a montré un effet favorable sur la perte de poids, et surtout la perte de masse grasse. Mais la question que l'on se repose alors est : quelle activité et quel programme ?

Dans le cadre de cette thèse, on a étudié quelles sont les modalités d'entraînement permettant d'obtenir les meilleurs résultats et les plus durables sur la perte de poids.

Il apparaît assez clairement que l'exercice d'endurance est celui qui mobilisera le plus les graisses comme substrat énergétique. Une activité quotidienne minimum est nécessaire, telle que la marche, activité pour laquelle l'être humain est prédisposé. De plus, l'exercice ciblé à une zone de VO2max donnée (40 % et < 70 %) permet d'atteindre la LIPOXmax. Le fait de travailler dans cette zone aboutit à une perte de poids importante et à sa conservation, grâce également à la diminution de la ration alimentaire par effet satiétogène. Un rééquilibrage de l'apport protéique quotidien fixé à 1,2 g/kg/j, par synergie, viendra renforcer l'effet maigrissant de l'entraînement.