Un groupe de personnalités officielles pose lors du lancement de la SATT.
service communication UB
Auteur 
Delphine Gosset

Création de la SATT Grand-Est

Une nouvelle structure dédiée au transfert de technologie couvrant quatre régions se met en place. Elle a vocation à assurer l’interface entre le monde de l’entreprise et la recherche publique.

La première assemblée générale et le premier conseil d’administration de la Société d’accélération du transfert de technologie (SATT) Grand Est se sont tenus à Dijon le 28 novembre. La mission de cette nouvelle structure, créée conformément au cadre national, est d’aider les découvertes issues des laboratoires à trouver des applications industrielles concrètes. Il s’agit donc de détecter les projets de recherche à fort potentiel, d’accompagner le dépôt de brevet ou encore la création de start up… La SATT a vocation à devenir, à terme, un guichet unique de proximité pour les chercheurs et les industriels. Son siège social est situé à Dijon, avec une antenne dans chacune des régions qu’elle couvre : Champagne-Ardenne, Lorraine, Bourgogne et Franche-Comté. Elle intéresse donc près de 8000 chercheurs. Les principales thématiques scientifiques concernées sont regroupées en quatre grands domaines : TIC et nanotechniques, Matériaux, procédés et chimie, Santé et dispositifs médicaux et Agrosciences, ressources naturelles et environnement. La liste n’est pas exhaustive et les sciences humaines et sociales y interviendront de manière transversale. L’objectif est de multiplier les brevets et de développer des applications dans de nombreux secteurs comme le génie industriel, l’énergie, les télécoms, les transports, l’aéronautique et la défense, le biomédical et l’instrumentation, l’agroalimentaire etc.  

Cette SATT est une société par actions simplifiée (SAS) dont le capital représente 1 396 300 € souscrits par les universités de Bourgogne et  de Franche Comté (25,07%) et leurs écoles d’ingénieur partenaires : UTBM (1,36%), ENSMM (1%), AgroSup Dijon (1%), ainsi que par l’Université de Lorraine (19,44%), l’Université de Technologie de Troyes (4,76%), le CNRS (13,32%), l’INSERM (1,05%) et la Caisse des Dépôts pour le compte de l’Etat (33%). Elle sera dotée de 60 M€ pendant 10 ans dans le cadre du Programme Investissements d’avenir. Ses effectifs devraient atteindre 30 à 40 personnes au cours des deux années suivant sa création.

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