Un jeu pour apprendre à protéger ses données
Ombeline Raphaël et Camille Alix assistés par Paulo Glowacki ont inventé le jeu « Je sauve mes données » pour initier les personnels administratifs à la protection des données.
Actuellement en Master 2 Droit du numérique à l’UFR SJEPG, c’est au cours de leur stage de master 1 respectivement au sein de la mairie de Cogolin et du département du Doubs, que Ombeline et Camille ont eu l’idée de ce jeu.
Tous deux ont constaté que les personnels administratifs étaient peu avertis sur la protection des données personnelles et la cybersécurité.
Ils ont identifié plusieurs freins à cette sensibilisation, le coût pour les administrations et le temps nécessaire à la mise en place de ces actions. Mais aussi la mixité générationnelle du public visé. En effet, au sein des administrations cohabitent plusieurs catégories d’âges. Des jeunes de la génération Z et des personnes qui doivent évoluer avec le numérique et s’adapter rapidement à ces nouvelles technologies.
Conscients qu’une sensibilisation type court magistral n’était pas une solution idéale, Ombeline et Camille ont commencé à développer leur plateau de jeu. Rejoints par Paulo Glowacki, étudiant allemand en séjour Erasmus, qui, par son regard extérieur et ses nombreuses idées, leur a apporté une aide précieuse.
« Je sauve mes données » aborde différents thèmes :
- Données personnelle
- Crise
- Outils informatique
- Procédures physiques
Destiné à tous les personnels des administrations françaises, quel que soit leur poste, le jeu a été testé en situation réelle auprès d’agents de l’UFR SJEPG volontaires. Ce test des plus concluants a permis aux créateurs de régler quelques points de détail et de constater l’intérêt porté à leur jeu.
Le développement de cet outil ludique est une belle prouesse puisque Ombeline et Alix l’ont développé en parallèle de leurs études en seulement 7 mois contre plusieurs années habituellement pour un jeu de plateau. La prochaine étape sera la commercialisation. Malgré les difficultés auxquelles ils devront faire face, Ombeline et Camille sont en réflexion quant au financement et à la fabrication. Les créateurs envisagent également une certification par les organismes étatiques français (CNIL, ANSSI, certification QUALIOPI).
A suivre donc...
