Portrait d'Antoine Guillemet et de Maxime Blondel (DRIF)
Alizée Mosconi
Auteur 
Alizée MOSCONI

Partir étudier à l'étranger, un atout sur son CV

Erasmus+, AIU, ISEP… A l’Université de Franche-Comté, ce ne sont pas les programmes de mobilité étudiante qui manquent ! De la Colombie au Japon, elle ne compte pas moins de 350 établissements partenaires à travers le monde. Lancez-vous dans l’aventure dès cette année, et partez améliorer vos compétences linguistiques à l’autre bout de l’Europe ou du globe en 2020-2021 ! Pour vous aiguiller, nous avons récolté quelques conseils auprès d’Antoine Guillemet et Maxime Blondel de la Direction des relations internationales et de la francophonie (DRIF).

1. Pourquoi conseilleriez-vous à un étudiant de licence ou master de partir étudier à l’étranger via un programme de mobilité ?

Antoine Guillemet et Maxime Blondel : Se confronter au monde extérieur est une chose positive pour la poursuite d’une carrière. Cela permet de se rendre compte d’une certaine réalité du monde, qui n’est pas forcément celle dans laquelle on a grandi, que ce soit en France ou particulièrement ici en Franche-Comté. Découvrir une autre culture, améliorer son niveau en langues étrangères, ou encore enrichir ses connaissances en suivant des contenus de cours enseignés différemment, une telle expérience à l’étranger reste un réel atout sur un CV. Elle démontre un esprit curieux et aventureux, une ouverture d’esprit, et surtout un certain niveau de langue acquis ! Elle se distingue de la partie « hobby et centres d’intérêt » du CV où est souvent glissée la rubrique « voyages ». Avoir visité un pays ou y avoir vécu pendant une année restent deux choses bien différentes ! Etudier à l’étranger permet également d’élargir son carnet d’adresses et de se faire de nouveaux amis. Le phénomène des « bébés Erasmus », fruits des rencontres faites lors des mobilités via ce programme européen, est la preuve que cette expérience à l’étranger reste une aventure humaine avant tout ! L’Université de Franche-Comté est partenaire d’environ 350 établissements à travers le monde. Nous souhaitons rappeler aux étudiants qu’une mobilité étudiante à l’étranger reste une courte parenthèse de six mois ou d’un an, qui consiste pourtant en un atout notable pour la vie professionnelle qui les attend. La période de mobilité à l’étranger est d’ailleurs valorisée dans le supplément au diplôme.

 2. Comment se préparer à une telle expérience et en tirer le maximum d’avantages ?

Antoine Guillemet et Maxime Blondel : Le choix de la destination est un point essentiel. Plus celle-ci est atypique et exotique, plus elle permet de se démarquer une fois mentionnée sur son CV. Aujourd’hui encore, de nombreux étudiants optent pour des destinations similaires à celles choisies par leurs parents, à savoir la première génération Erasmus des années 1980 et 1990.  Celle-ci se rendait déjà fortement en Espagne et au Royaume-Uni. Nous conseillons aux étudiants de se montrer curieux et de choisir des destinations auxquelles ils n’auraient pas pensé en premier lieu, comme les pays baltes ou la Roumanie. Avant le jour du départ, il est possible de se préparer aux cours qui nous attendent ainsi que d’anticiper le dépaysement. Le Centre de linguistique appliquée (CLA) de l’Université de Franche-Comté propose des formations linguistiques et culturelles en amont de la période de mobilité. L’étudiant doit également garder en tête qu’il va forcément vivre un choc culturel plus ou moins fort en fonction du pays où il se rend et de son profil. Ce temps d’adaptation à la destination choisie est d’ailleurs rythmé par trois étapes qu’il est tout à fait normal de vivre : la période qui suit l’arrivée dite « lune de miel » est souvent marquée par l’euphorie de la découverte d’une nouvelle culture. Puis, lui succède un sentiment de rejet assez fort de la destination, le mal du pays. Enfin, l’étudiant va adopter une vision plus modérée, mêlant les aspects positifs et négatifs de la société qu’il a nouvellement intégrée, et inclura des habitudes locales à son quotidien. Lire un ou deux livres sur le pays avant de partir ou même pendant le voyage ne fait pas de mal : romans, guides ou récits de voyage donnent une bonne vision de ce qui nous attend ! Nous recommandons également à nos étudiants de consulter les fiches pays que met en ligne le gouvernement français, et qui apportent des conseils de sécurité et de santé. Une fois dans l’université d’accueil, il faut veiller à bien s’intégrer, par exemple en ne s’entourant pas uniquement de français. En plus de limiter l’intégration, cela freine la progression linguistique.  Il vaut mieux fréquenter un maximum d’étudiants locaux. Rejoindre des associations et des clubs permet également de s'intégrer plus facilement dans un établissement, et ces actions peuvent être aussi valorisées sur un CV par la suite.

3. Quand se renseigner et comment s’organiser pour partir étudier dans une université partenaire en 2020-2021 ?

Antoine Guillemet et Maxime Blondel : Dès octobre, la Direction des relations internationales et de la francophonie (DRIF) organise des réunions d’informations sur différents programmes de mobilité étudiante, à savoir Erasmus +, les Accords interuniversitaires (AIU), l’International student exchange program (ISEP) et le Bureau de coopération interuniversitaire (BCI). Il est également possible d’effectuer des stages avec Erasmus+. Le programme européen permet à chaque étudiant de partir étudier au maximum douze mois dans un pays par cycle d’études (licence, puis master). Les autres programmes ne présentent, eux, pas de limites. Les périodes de dépôts de candidature de nos programmes d’échanges débutent en novembre. Celles-ci d’effectuent en ligne sur la plateforme Mobility-Online. Les dates de clôture des candidatures varient selon le programme d’échange choisi, généralement entre décembre et février.

 

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