Laura Sivert aux championnats d'Europe universitaires de karaté à Zagreb

Athlète de haut niveau, membre de l'équipe de France¹, Laura est passionnée de karaté depuis l'âge de 9 ans. Elle en parle comme d'un besoin : « Ce sport fait partie de ma vie et participe à mon équilibre. Quand j'ai débuté il y a 10 ans, je voulais déjà faire de la compétition ! J'ai progressé année après année, épreuve après épreuve. » École d'humilité, le karaté exige en effet rigueur et persévérance : « Ce qui fait la différence, c'est le mental, explique Laura, calme et confiante. Il ne faut jamais baisser les bras, toujours se redresser et repartir. Il faut aussi être bien entouré. Mon club² est comme une famille, mes camarades sont devenus des amis et on sait que notre entraîneur sera présent à chaque coup dur, même en dehors du sport. »

Laura applique cette détermination et cette assurance dans sa vie quotidienne comme dans le cadre de ses études. « J'ai réalisé que je n'avais pas fait le bon choix d'orientation cette année, mais je vais me relancer », assure-t-elle. La formation de manipulatrice en électroradiologie médicale attire aujourd'hui la jeune femme, qui sait classer ses priorités. « Le karaté apprend à dompter ses échecs et récompense les sacrifices », ajoute-t-elle, car au mois de juillet, à l'heure où beaucoup d'étudiants profiteront de leurs vacances, Laura, elle, s'entraînera six jours sur sept.

En point de mire, Zagreb ville d'accueil des championnats d'Europe universitaires 2016 où elle compte bien se distinguer. Elle travaille pour cela et se donnera toutes les chances. Et pour une fois, Laura devrait même pouvoir profiter d'un ou deux jours pour découvrir la capitale croate.

1. L'équipe de France féminine de karaté a été championne du monde en 2012.
2. Laura est membre du Club sauvegarde de Besançon, à Planoise.