La Semaine du cerveau

Programme :

• Présentation des conférences

P^r Jean-Louis Millot (laboratoire de neurosciences, UFC)

• « Comment le cerveau succombe aux addictions », par le D^r Vincent Van Waes (laboratoire de neurosciences, UFC)

Les comportements addictifs tels que l’alcoolisme ou la toxicomanie sont malheureusement fréquents et avec des conséquences qui peuvent être désastreuses à plus d’un titre. Cette conférence abordera les mécanismes cérébraux à l’origine du plaisir ressenti lors de la prise de drogues et illustrera le fait que le produit n’est pas l’unique moteur de l’addiction. La dépendance naît de la rencontre entre une drogue et un individu présentant certaines vulnérabilités.

• « Le cerveau et le vieillissement », par le P^r Pierre Vandel (CHU de Besançon, psychiatrie)

L’espérance de vie s’accroît de manière spectaculaire, et il n'est pas rare de rencontrer des octogénaires et nonagénaires alertes et brillants. S’il est bien admis que les performances intellectuelles diminuent au cours du vieillissement, la mémoire semble particulièrement sensible aux effets de l'âge. Dans les mythes concernant le vieillissement cérébral, il y a celui de la perte des cellules nerveuses mais celle-ci n’a jamais été démontrée. Cette conférence abordera certaines de ces notions à  travers le vieillissement normal mais aussi pathologique du cerveau.

• « Les liens d'attachement : enfance et devenir à l'adolescence », par le D^r Lauriane Vulliez-Coady (CHU de Besançon, pédopsychiatrie)

Développée sur la base de travaux éthologiques et psychanalytiques, la théorie de l'attachement, en tant que processus destiné à assurer la survie de l’espèce, a été proposée dans les années 1950. L'expression d'un besoin inné, universel et irrépressible est donc une des dimensions nécessaires au développement de l'enfant. Dès son plus jeune âge, l'enfant développe ainsi des relations d'attachement avec au moins une personne qui prend soin de lui. À travers celles-ci, l'enfant apprend à réguler ses émotions et se structure psychiquement. Il construit alors des représentations mentales de lui et des autres qui perdurent tout au long de sa vie. Ces modèles de soi et des autres seront particulièrement activés dans les moments de détresse, de perte, de vulnérabilité. Nous développerons en quoi l'attachement peut constituer un facteur de résilience ou un facteur de risque en fonction du contexte.

• Conclusions, perspectives des recherches sur le cerveau

P^r Thierry Moulin (CHU de Besançon, neurologie)

Entrée libre (sous réserve des capacités d'accueil).