Girls in Hawaii + Cannibale

Au programme de cette soirée :

• Girls in Hawaii :

Un groupe qui sait prendre son temps : pouvoir se poser, attendre le bon moment, aller au bout de ses idées… et surtout donner à chaque fois le meilleur de lui-même. Quatre longues années après Everest, voici enfin Nocturne. Un jet. Fabriqué à la manière d’une toile de Jackson Pollock. Cette fois, les garçons ont décidé d’avancer sur deux tableaux. Les textes d’abord qui s’ouvrent sur les autres et le monde. Et la musique aussi, qui a évolué ; aux atmosphères boisées d’hier, les Girls ont décidé de poursuivre le travail entamé sur Everest avec la mise en avant des machines (que les fans se rassurent, il reste des guitares et des arpèges envoûtants). Quelle que soit votre lecture, une chose est cependant certaine : les nouvelles chansons des Girls vont vous émouvoir…

• Cannibale :

Encore inconnus sur la carte du rock, les Français de Cannibale doivent leur nom au fait qu’ils pratiquent « une sorte de garage réunionnais » où la moiteur tropicale du groove bouffe lentement toutes les idées reçues sur ce que devrait être une sortie Born Bad (des Blousons noirs écoutant Johnny). Si cannibalisme il y a sur No Mercy of Love, c’est donc plus en référence aux rythmes caribéens qu’on entend parfois, ainsi qu’à ce psyché de cambrousse, qui font de ce premier album une sorte d’anomalie au pays des 35 heures. En gros, un étonnant mélange entre cumbia, rythmes africains et rock garage ; dit autrement, une sorte de chainon manquant entre Fela Kuti, les Doors et The Seeds qui ne vous laissera pas indifférent.
(texte de Bester Lang)