JAcques Bahi pendant la cérémonie des voeux
Ludovic Godard
Auteur 

Rayonnement international, qualité de la recherche et des formations

Au cours de la traditionnelle cérémonie des vœux qui s’est tenue le 16 janvier, Jacques Bahi, président de l’université de Franche-Comté, a présenté la politique de l’établissement pour les années à venir.

Pendant son discours, le président a tout d’abord mentionné les difficultés économiques rencontrées dans le monde de l’enseignement supérieur et formulé le souhait « qu’un effort pérenne soit fait par le gouvernement pour permettre aux universités d’accomplir leur mission de service public ». Il a ensuite évoqué l’une des priorités de son second mandat, l'internationalisation de l'université, soulignant le fait que l’UFC compte, parmi ses 30 000 apprenants1, 23 % d’étudiants étrangers, et entretient des accords en matière de recherche et de formation dans toutes les régions du monde : Union européenne, Suisse, Amérique du Nord, Amérique du Sud, Asie, Asie du Sud-Est, Afrique, Océanie. Il a rappelé que l’établissement détient le label qualité européen pour l’excellence de l’accueil des chercheurs étrangers, et qu’il entretient des collaborations étroites avec la Suisse voisine2.

Concernant l’enseignement, la politique à venir visera à garantir la qualité des formations et l’insertion des diplômés, tout en participant aux mutations de la pédagogie universitaire. Jacques Bahi a expliqué que son équipe avait fait le pari ambitieux d’optimiser l’offre de formation, sans fermer aucun cursus universitaire et en en proposant de nouveaux, avec pour objectif l'insertion professionnelle. L’établissement s’adresse aux étudiants en formation initiale et veut également « s’affirmer comme un acteur majeur de la formation professionnelle tout au long de la vie ».

Le président a également confirmé l’UFC comme acteur du développement économique de sa région, à l’origine de la création d’une vingtaine de start-up. L’université développe des activités de valorisation, d’innovation et de transfert de technologie, à travers sa propre fondation partenariale FC’INNOV et en tant que membre de la Société d’accélération de transfert de technologies (SATT) Grand-Est. Les liens avec le monde socioéconomique s'illustrent via des partenariats avec de grands groupes, mais aussi dans des projets stratégiques menés avec les collectivités territoriales et d’autres établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Parmi ceux-ci, on peut citer l’important projet Eco-campus qui affirme la spécialisation du Nord Franche-Comté dans le domaine de l’énergie, ou encore le futur projet de Cité de l'innovation et des savoirs à Besançon. Jacques Bahi a d’ailleurs souligné le fait que les campus universitaires soutiennent les emplois de leur région, remerciant au passage les collectivités et la Région pour leurs investissements dans l’enseignement supérieur et la recherche.

Il a rappelé le transfert d'un certain nombre d'outils de pilotage de la recherche à la Communauté d'universités et d'établissements (COMUE) UBFC, afin de « porter l’ambition d’une université de recherche de rang mondial ». L'UFC et ses partenaires ont été de véritables moteurs dans la création de la COMUE UBFC selon un modèle fédéral original qui laisse aux établissements membres leurs marges d’action et permet de faire émerger des spécificités de site. Une démarche reconnue par le ministère et par le jury international du programme d'investissements d'avenir I-SITE dont l'UBFC est lauréate.

  1. 23700 étudiants et 6000 stagiaires
  2. Ces collaborations s'effectuent à travers la Communauté du savoir Franco-Suisse ou encore le Collegium Smyle
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