L'hôpital des nounours
Chaque année, les étudiants en santé accueillent les élèves d’écoles maternelles dans un hôpital fictif afin de les aider à vaincre la peur de la blouse blanche. Les futurs médecins, pharmaciens, sages-femmes, infirmiers et kinésithérapeutes jouent le rôle du personnel soignant qui prend en charge les nounours apportés par les enfants. Reportage en images.
Dans l'hôpital reconstitué dans les locaux de l'UFR Sciences médicales et pharmaceutiques, on suit le schéma d'un véritable parcours de soins, en commençant par créer le dossier du malade. Chaque nounours se voit attribuer un carnet de santé où on consigne son nom, son âge...
Ensuite vient la consultation auprès d'un médecin. On commence par l'interrogatoire. « Alors, qu'est-ce qu'il a ton nounours ? »
L'enfant joue le rôle du parent. Le nounours sera orienté en médecine ou en chirurgie selon la pathologie dont il souffre.
Les enfants participent à l'examen clinique. On leur explique le fonctionnement de chaque instrument : stéthoscope, abaisse-langue...
Les étudiantes sages-femmes se chargent de la pesée, des mesures, et expliquent au passage leur rôle auprès des nouveaux-nés.
Certains jouets passent même à la radiographie, avec pour consigne de ne pas bouger. Le radiologue montre ce qu'il a constaté sur les clichés.
Plusieurs blocs opératoires ont été installés pour opérer les nounours blessés. Avant d'y entrer, on s'habille en conséquence.
Les enfants participent aux gestes. Ici : la désinfection avant une opération. Les soins se déroulent comme dans la réalité. On réalise par exemple de vrais points de suture sur les peluches.
Les bandages sont réalisés auprès des étudiants infirmiers.
Les futurs kinésithérapeutes proposent des séances de rééducation quand c'est nécessaire.
À l'infirmerie, on retire les bandages ou les points de suture. On en profite pour vérifier si les vaccins sont à jour.
Les étudiants en pharmacie se chargent d'administrer les médicaments.
Ils donnent aussi les consignes de soins à respecter une fois de retour à la maison.
Le temps libre à la fin de la séance permet de faire un peu de prévention sur l'hygiène et le lavage des mains.
En France, près de 10 000 enfants profitent de cette opération chaque année.
Chacun repart ravi de cette journée peu ordinaire, avec un petit cadeau souvenir.
Contact
BOUDU – Association des étudiants en Médecine de Besançon
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