Visage de Céline Bourgeois dans sa salle de classe avec ses élèves en arrière plan.
Ludovic Godard
Auteur 
Delphine Gosset

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Portrait d’une jeune femme pour qui le choix des mathématiques et de l’enseignement était une évidence.

Céline Bourgeois s’est toujours intéressée aux mathématiques. « J’apprécie la logique, la recherche de solutions. J’aime que tout soit clair, net et précis » explique-t-elle.

En classe de 4ème, la rencontre avec une enseignante aux qualités pédagogiques remarquables fait naître chez elle une véritable vocation : elle sera professeur de mathématiques. Après un baccalauréat série S et un passage en classes préparatoires, elle obtient une licence à l’UFC et rentre à l’IUFM. Tout en préparant le concours, elle commence à exercer son futur métier en tant que vacataire et obtient le CAPES en 2006.

Le métier de TZR, traduisez « titulaire sur zone de remplacement », n’est pas toujours des plus faciles. Il faut s’adapter rapidement à des publics et à des environnements de travail très variés. « Souvent, on est parti avant d’avoir pu récolter le fruit de ce qu’on a semé», regrette-t-elle. « J’aimerais par exemple organiser un voyage d’études mais je ne reste jamais suffisamment longtemps dans un établissement pour pouvoir le faire ».

J'aime que tout soit clair, net et précis

En revanche, travailler dans 9 collèges et lycées différents au cours des 5 dernières années lui a permis d’accumuler rapidement de l’expérience. Selon les filières, les programmes et la façon d’appréhender les mathématiques changent sensiblement.               

Dans le cadre de sa deuxième année de formation à l’IUFM, cette jeune femme a même été observer le système éducatif anglo-saxon, dans un collège de la banlieue de Londres.

Elle a aujourd’hui trente ans et dans son discours transparaît un enthousiasme évident pour la didactique et l’échange. On la sent constamment à la recherche de nouvelles approches susceptibles d’intéresser les élèves et de leur permettre de comprendre. Sa recette pour venir à bout du blocage sur les mathématiques dont souffrent certains d’entre eux ? Avant tout, établir un bon contact et mettre l’élève en confiance avant de tenter de travailler sur une notion.

« Faire progresser un élève est gratifiant » dit-elle. «J’essaie de leur transmettre des connaissances mais aussi, au travers de la manipulation de nombres et d’énoncés, une vivacité d’esprit ».  Avec des élèves réceptifs et curieux, c’est simple. Avec d’autres, il faut savoir prendre du recul par rapport à certaines attitudes. Mais, pour elle, enseigner, c’est aussi transmettre des valeurs : celles du partage, du respect mutuel et, surtout, de la rigueur.

Céline Bourgeois en train de donner un cours à sa classe, elle se trouve devant son tableau.
2 élèves de dos devant le visage de Céline Bourgeois.

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