Une délégation de l'université pédagogique d'État de l'Altaï accueillie à l'université de Franche-Comté (photo de groupe)
Ludovic Godard
Auteur 

L’université renforce ses partenariats Erasmus+

L’université de Franche-Comté a obtenu de nouveaux financements Erasmus+ pour l’année 2017-2018 afin d’intensifier ses collaborations avec plusieurs universités hors Europe.

Le programme Erasmus+ (autrefois « Erasmus ») permet à des étudiants de partir à l'étranger dans le cadre de leur formation. De la même manière, les enseignants et les chercheurs ont la possibilité de dispenser des cours dans un établissement étranger. Les personnels administratifs et techniques peuvent également se rendre dans une université partenaire pour se former sur des thématiques de travail communes, acquérir de nouvelles compétences et favoriser l'échange de bonnes pratiques institutionnelles.

Depuis 1987, les mobilités se sont développées au sein du continent européen. Mais pour la période 2014-2021, ces échanges ont vocation à se réaliser également hors Europe et bénéficient de subventions spécifiques de la part de la Commission européenne, dans le cadre de l'action Mobilité internationale de crédits. Les fonds alloués étant limités, les établissements européens, porteurs de ces projets auprès de leur agence Erasmus+ nationale, sont en concurrence pour obtenir ces subventions. C’est dans ce contexte que l'université de Franche-Comté a obtenu de tels financements pour les années académiques 2016-2017 et 2017-2018.

Pour l'année 2017-2018, la dotation de 285 240 euros reçue permet de financer des mobilités avec sept établissements avec lesquels la coopération est pérenne, fructueuse et porteuse : l'université du Québec à Trois-Rivières (Canada), l'université Santo Tomás (Colombie), l'université Antonine (Liban), l'université de Tsukuba (Japon), l'université de Hanoï (Vietnam), l'université Naresuan (Thaïlande) et l'université pédagogique d'État de l'Altaï (Fédération de Russie). Ces nouveaux moyens apportent la possibilité d’accroître la mobilité pour tous les publics universitaires, en particulier la mobilité entrante.

Chaque partenariat porte sur une ou plusieurs disciplines. Ainsi, la coopération avec l'université pédagogique d'État de l'Altaï concerne par exemple les sciences humaines et en particulier les langues (apprentissage du français pour les Russes ; apprentissage du russe pour les Français). Les échanges Erasmus+ avec l’université Santo Tomás, quant à eux, sont centrés sur le sport.

L’université de Franche-Comté a accueilli des délégations de l'université pédagogique d'État de l'Altaï (photo), de l’université de Tsukuba, de l’université de Hanoï et de l’université de Naresuan aux mois de mars et avril. D’autres visites officielles sont prévues d’ici le mois de septembre, et des personnels de l’université de Franche-Comté (enseignants-chercheurs, personnels administratifs) ont également prévu des déplacements dans les universités partenaires. « Ces visites présentent plusieurs intérêts, explique Léa Ziri, chargée de coopération internationale. Rencontrer nos partenaires nous permet de comparer les fonctionnements des universités, d’échanger sur nos pratiques, notre organisation, d’apprendre de l’expertise de chacun, de mieux connaître les besoins des autres établissements et leurs problématiques. Ces échanges sont essentiels pour renforcer les liens entre établissements, intensifier les échanges actuels et étudier l’élargissement de la coopération à de nouvelles activités. »

Contact

DREIF - Direction des relations internationales et de la francophonie

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