Vue plongeante sur le site de l'Arsenal lors de la nuit des chercheurs, avec des tentes dans une lumière verte et des visiteurs.
Ludovic Godard
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Le champ des possibles

Le 29 septembre, la Nuit européenne des chercheur-e-s a rassemblé plus de 1 200 personnes à Besançon autour d'un thème : l'impossible. « Impossible de peser une bactérie ? Impossible d'analyser un texte sans l'avoir lu ? Impossible d'aller plus vite que la lumière ? » Autant de questions qui permettaient de décliner la science sous toutes ses formes et servaient de prétexte pour déclencher la curiosité des visiteurs et enclencher l'échange avec les chercheurs.

Un stand tenu par des chercheurs au marché avec deux visiteurs devant dont un en fauteuil roulant.
Ludovic Godard

Un prélude à la soirée a eu lieu dans la matinée, au marché couvert en centre-ville de Besançon. Sur un stand, quelques chercheurs présentaient leurs travaux aux personnes venues faire leurs courses.

Façade extérieure de la MSHE éclairée avec le mot "impossible" en grand.
Ludovic Godard

La Nuit des chercheurs s'est tenue sur le site de l'Arsenal et dans les locaux de la Maison des sciences de l'homme et de l'environnement (MSHE), récemment construite. 

Une vache en carton, des visiteurs qui passent.
Ludovic Godard

Le décor représentait le « champ des possibles » figuré avec humour par de la moquette verte et des vaches en carton.

Un chercheur en optique en train de parler au public sur un stand extérieur
Ludovic Godard

Près de 80 chercheurs se sont mobilisés pour communiquer au public le goût des sciences.

Un jeune homme devant un bac à sable sur lequel sont projetées les lignes de niveau d'une carte géographique. Plusieurs enfants autour de lui écoutent ses explications.
Ludovic Godard

Avec des expériences concrètes pour les grands et les petits. 

Un jeune homme place un casque de réalité virtuelle sur la tête d'un jeune garçon.
Ludovic Godard

On pouvait visiter un site archéologique grâce à la réalité virtuelle…

Benoit Piranda devant un stand où sont posées des briques lumineuses parle à du public de dos.
Ludovic Godard

… peindre sans les mains en direct grâce à l'enregistrement de sa propre activité cérébrale, ou encore découvrir la matière programmable. 

Une fillette et une adulte manipulent une tablette géante.
Ludovic Godard

De nombreuses disciplines étaient représentées et les sciences humaines n'étaient pas en reste.

Des gens dans un amphithéâtre
Ludovic Godard

Des jeux ont rythmé la soirée. Un « escape game » permettait de découvrir la recherche en musicologie et la grande expérience participative mettait en évidence la façon dont les avis convergent sous l'influence sociale. Tous les participants ont été en réalité les sujets d'un vrai protocole d'enquête menée au niveau national.

Des gens assis sur des meubles en carton dans une lumière rouge.
Ludovic Godard

Lors du « speed searching », construit sur le modèle du speed dating, les chercheurs avaient quelques minutes pour exposer leurs travaux. Le jeu « Impossible de comprendre » donnait l'occasion de se rendre compte de ce qu'un public novice interprète du jargon d'un discours scientifique brut.

Radio Campus était également présente pour une émission en direct, avec trois chercheurs invités : Philippe Barral, archéologue, John Dudley, spécialiste de l'optique non-linéaire, et François Vernotte, astronome.

Cécile Pollart

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Service Sciences, arts et culture - SAC

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