abeille
Ludovic Godard
Auteur 
Chloé Carrier

30 000 abeilles emménagent à l'IUT

À l'initiative d'un groupe d'étudiants en GEA, trois essaims ont été installés dans le patio bisontin de l'IUT Besançon-Vesoul, pour un projet qui mêle pédagogie et préservation de la biodiversité.

Elles sont arrivées… Depuis quelques semaines, l’IUT accueille dans son patio trois dizaines de milliers d'abeilles. Elles doivent leurs nouveaux logements, des ruches flambant neuves peintes aux couleurs de l'IUT, à un groupe d'étudiants en première année de DUT Gestion des entreprises et des administrations (GEA) qui en ont fait l'objet de leur projet tuteuré. Corentin Bozzoli, Jordan Narjoz, Agathe Perrault, Mathieu Brossay et Samuel Boiteux ont été aidés par deux de leurs professeurs férus d'apiculture, Thibault Ruat et Pascal Vieille, pour préparer l'arrivée des abeilles.

Ces ruches ne sont pas seulement là pour embellir l’IUT, elles ont bel et bien une vocation pédagogique. Les abeilles ont un fonctionnement très précis qui peut être analysé et étudié. Une abeille vit de un à neuf mois selon la saison. Elle exerce au cours de sa vie plusieurs rôles : nourricière, ménagère, gardienne et récolteuse, sa principale mission étant de faire perdurer la reine qui reste confinée. Les abeilles rayonnent dans un périmètre de trois à cinq kilomètres autour de leur ruche. Les étudiants du département GEA vont analyser ces déplacements grâce à des capteurs placés à l'entrée des ruches qui permettront de rendre compte de leurs entrées et sorties. Les étudiants en Génie mécanique s'intéresseront à la structure et à la construction des ruches. Les chimistes pourront faire l'analyse du miel au moment de la récolte… Au final, ce sont de nombreux départements de l'IUT qui pourront profiter de cette initiative.

« Nous œuvrons pour un campus vert. Les abeilles, qui aident les arbres fruitiers à se développer et qui pollinisent nos jardins sont menacées. À travers ce projet, l’IUT s’engage pour le maintien de la biodiversité. Les étudiants sont aussi sensibilisés à cette cause et c’est un bon moyen de les responsabiliser pour la survie de ces espèces», explique Jean-Paul Maujean, chef du département GEA. Il n'y a plus qu'à espérer que ces petites bêtes inoffensives (si on ne les attaque pas, bien sûr) se plaisent sur le campus.

Contact

Jean-Paul Maujean
chef du département GEA
jean-paul.maujean@univ-fcomte.fr

IUT Besançon-Vesoul

Plusieurs personnes de dos devant des ruches devant les bâtiments de l'IUT