Pratiques collectives au XIXe siècle

18 Janvier 2017 - 15 Avril 2017

Séminaire sur les pratiques d'unification de la société, programmé par le laboratoire Logiques de l'agir.

La cour principale de la faculté des lettres.
Ludovic Godard

Le séminaire « Pratiques collectives au XIXe siècle » cherchera cette année à explorer les pratiques d’unification de la société – pratiques de réconciliation de la société avec elle-même, comme le note Vincent Robert dans La petite-fille de la sorcière (Les Belles Lettres, 2015) – qui ont été expérimentées ou envisagées théoriquement au XIXe siècle.

Si la Révolution française marque un tournant – en ce qu’elle innove sur bien des plans pour réconcilier la société avec elle-même, que l’on songe par exemple au peuple en armes de Valmy, qui suppose la diffusion d’un sentiment national par la conscription, à la réorganisation des institutions scolaires pour susciter une unité des entendements citoyens ou encore à la théophilantropie bien étudiée par A. Mathiez (1903) –, elle n’en prolonge pas moins des pratiques plus anciennes inaugurées par l’État de l’Ancien Régime (au moins depuis l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539). Mais on ne saurait minorer le fait que fonder « un ordre politique et social nouveau » suppose de « susciter l’adhésion populaire » sous un jour neuf au lendemain de 1789 (de Certeau et alii., 2002 (1975) : 12).

Cette adhésion passe par des pratiques linguistiques nouvelles, certes, mais pas seulement. Peut-être justement faut-il mettre en série de telles pratiques avec d’autres formes de pratiques réconciliatrices ou unificatrices, théorisées et/ou mises en œuvre.

Retrouvez le programme des conférences en lien ci-dessous (liste en cours de création).

Contact

Laboratoire Logiques de l'agir

Lieu

Grand Salon, entrée 18 rue Chifflet

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