Echinococcose alvéolaire : du terrain au traitement

12 Février 2019

Cette conférence, animée par des médecins, biologistes, patients et chercheurs propose de faire un point sur l’état de l’art autour de cette pathologie et de ce parasite sous surveillance.

affiche conférence Echinococcose
Estelle Franc

Souvent nommée « maladie du renard », l’échinococcose alvéolaire est une zoonose endémique de l’est de la France. Mimant un cancer du foie, elle est souvent diagnostiquée plusieurs années après le premier contact entre l’homme et le parasite Echinococcus multilocularis. Le Centre national de référence Échino­coc­coses (CNRE) est mandaté par l’Agence santé publique France pour réaliser la surveillance de cette maladie chez l’homme. Basé au CHU de Besançon, le CNRE recense les cas d’échino­coc­cose alvéolaire depuis 1982 et à ce jour 780 cas ont été diagnosti­qués, pour une moyenne de 33 cas incidents actuellement. La prise en charge des patients a bien évolué depuis les années 1980 ainsi que les techniques de diagnostic. Parasite de la faune sauvage, l’Echinococcus multilocularis ne se limite pourtant pas à nos amis les goupils.

En effet, on parle aussi des animaux domestiques dans le cycle du parasite. Des études menées par le CNRE et le laboratoire Chrono-environnement sont faites depuis plusieurs années selon des méthodes non-invasives, en recherchant la présence du parasite dans l’environnement rural et urbain à partir des fèces des animaux sauvages et domestiques. L’avènement des techniques de détection de l’ADN a considérablement fait avancer les connaissances dans la transmission du parasite.

Jenny Knapp, Ingénieure Recherche Hospitalier
Laurence Millon, Professeure de parasitologie
Carine Richou, Hépato-gastroentérologue

Horaires

20h

Contact

Laboratoire Chrono-environnement

Lieu

Petit Kursaal